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Des animaux et des hommes 台灣寵物的重要性

Introduction 開頭 (0’00” – 01’07”)

J’aime les chiens. J’aime les animaux en général, mais surtout les chiens. Et c’est une passion de plus en plus partagée à Taïwan. On pourrait même dire que la société est en voie d’anthropisation du rapport entre les humains et les animaux de compagnie. À tel point que des philosophes et juristes s’interrogent sur une égalité juridique1, ou que l’euthanasie d’un groupe de chatons a suscité un émoi national2. Le changement des rapports humains/animaux est un phénomène planétaire, mais il semble toucher Taïwan de manière forte depuis quelques années. Quelle est donc la place actuelle des animaux de compagnie dans le pays ? Qu’est-ce que cela dit sur la société taïwanaise ? C’est ce que nous allons voir dans cette vidéo.

Avant de commencer, je voudrais vous parler de ma chienne, 黑皮. Comme d’habitude, la première partie est adaptée aux débutants et la seconde est pour les étudiants intermédiaires et avancés.

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Ma chienne 我家的毛孩 (01’07” – 02’37”)

Chez moi, il y a une chienne, elle s’appelle 黑皮. Cette année, elle a 13 ans, donc elle est un peu vieille. Elle adore avoir des nouveaux jouets, manger des croquettes et s’amuser avec nous. Elle dort aussi beaucoup. C’est une chienne très gentille et mignonne, mais elle est aussi un peu têtue. Quand elle veut quelque chose, elle aboie jusqu’à ce qu’on lui donne. Elle veut être amie avec toutes les personnes dans la rue, donc beaucoup de gens la caressent. Mais d’un autre côté elle a très peur des autres chiens et des pétards. En général, pendant la semaine on se promène près de chez nous et le week-end on va au parc.Pour moi, 黑皮 est un peu spéciale parce que les premiers mots de chinois que j’ai dit, c’était avec elle. 

 

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L’île aux trois millions d’amis 三百萬毛朋友之島 (02’37” – 05’09”)

C’est une chose qu’on remarque rapidement pendant un séjour à Taïwan : les animaux de compagnie sont assez nombreux. Ils ne sont pas seulement dans les parcs ou les espaces verts. De plus en plus de restaurants acceptent la présence des chiens et chats. Idem pour les transports en commun3. Et la possession d’un animal de compagnie est de moins en moins un problème durant une recherche de logements ou d’hôtels.

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Cette forte présence des chiens et chats se voit également dans les statistiques. Selon un sondage du ministère de l’Agriculture, en 2021 il y avait 2,1 millions de chiens et chats enregistrés dans l’île4. En février 2023, le ministère des Finances parle quant à lui de 2,2 millions tout en rappelant que la réalité est probablement supérieure5. Les médias avancent souvent le chiffre de 2,95 millions de chiens et chats6, mais sans jamais citer de sources. En prenant en compte les 150 à 180 000 chiens et chats errants répertoriés7, la non déclaration de certains animaux et la présence d’autres types d’animaux de compagnie8, le chiffre de 2,95 millions devient possible si on y inclut l’ensemble des animaux de compagnie et pas seulement les chiens et chats. Certaines personnes spéculent sur 3 voire 5 millions d’animaux de compagnie, mais c’est impossible à vérifier9

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La présence d’environ 2,9 millions d’animaux domestiques signifie qu’environ 28% des familles taïwanaises en élèvent un10. A titre de comparaison, en France c’est 52%11, 66% aux États-Unis12, 27% au Japon13, 25% en Corée14 et environ 20% en Chine15.

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Même si le chiffre exact est difficile à connaître, l’affirmation communément admise qu’il y aurait actuellement plus d’animaux de compagnie que d’enfants de moins de 15 ans16 est à peu près certaine. Cela devrait même continuer de plus belle car l’an dernier 100 000 enfants sont nés alors que 180 000 animaux ont été enregistrés. On prévoit même un croisement des courbes enfants/animaux domestiques en 202717.

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Un business bien juteux 正在的寵物行業非常蓬勃 (05’09” – 07’14”)

Les Taïwanais sont donc fous de leurs animaux de compagnie et ça les commerçants l’ont bien compris. Selon l’Institut Taïwanais de Recherche Économique, l’industrie autour des animaux de compagnie pèserait  environ 50 milliards de dollars taïwanais18. Le ministère de l’Agriculture est d’accord avec cela. Certains journaux penchent pour 60 milliards, mais sans rien prouver19. Le ministère des Finances parle quant à lui de 38,7 milliards pour 202220. La réalité est sûrement entre 38 et 50 milliards. Dans tous les cas, en ce moment, l’industrie est en plein boom. En 10 ans, le chiffre d’affaires a été multiplié par deux21. Chaque année des centaines de nouveaux magasins et d’entreprises de services pour animaux ouvrent leurs portes22. Il existe désormais plus de cliniques vétérinaires que de cliniques pédiatriques23 et certaines branches de la chirurgie et de la psychologie vétérinaire connaissent un fort développement24.

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Mais l’écosystème économique autour des animaux de compagnie n’est pas restreint aux magasins ou aux services des vétérinaires, des éducateurs et des toiletteurs. Des magazines25, des podcasts26, des sections spécialisées de journaux nationaux27, des dizaines de livres, une association professionnelle28, des service de gardiennage VIP29, des cafés à animaux30, des hôtels31, une école32, des dizaines d’associations locales ou nationales de protection, des groupes de discussion en ligne, ou des centaines d’influenceurs canins et félins33 ainsi qu’une émission de téléréalité34 peuplent cet univers. Le marché autour des animaux de compagnie s’est donc étendu à de nombreux secteurs de la société. Mais ce qui touche aux animaux n’est pas seulement économique.

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L’essor des enfants à fourrure 毛小孩站出來 (07’14” – 09’39”)

L’importance de plus en plus grande des animaux de compagnie ne se comprend pas bien si on regarde cela seulement sous l’angle économique. Cela se retrouve aussi dans des domaines plus inattendus. Par exemple, il existe en chinois une expression – 毛孩 ou 毛小孩 – que l’on pourrait traduire par “enfants à fourrure”. On la retrouve fréquemment autant dans les discussions entre propriétaires, mais aussi dans la presse et l’édition spécialisées.

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Face à ces changements sociaux et culturels, le monde politique n’est pas resté les bras croisés. Les hommes et femmes politiques cherchent à en tirer avantage, parfois seulement pour la communication, parfois avec des débats électoraux ou de mesures plus concrètes. Au niveau superficiel, ils s’affichent volontiers en compagnie de leurs animaux de compagnie35. Parfois, les animaux deviennent les mascottes des élus, notamment Bella et Maru pour la présidente Tsai Ying-Wen36, Chen Xiao-Mi pour le maire de Kaohsiung Chen Qi-Mai37 ou Zongchai pour le ministère de la Santé pendant la Covid38.

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En termes de politique publique, l’importance prise par les animaux se signale par la création d’un Conseil pour la gestion des animaux domestiques au sein du ministère de l’Agriculture en avril 202239. Électoralement, cela devient aussi un objet de débat à l’échelle locale. En 2022 sur les 94 candidats aux élections municipales, 38 ont mis une politique pour les animaux dans leurs programmes40, ce qui est bien plus que pour les années précédentes41. Si auparavant tout tournait autour du contrôle des animaux errants, désormais les politiques sont de plus en plus souvent axées sur le bien-être des animaux de compagnie. Par exemple, pendant la campagne municipale à Kaohsiung, la candidate KMT Ke Zhi-En a déclaré “Il faut se battre pour le bien-être des habitants de Kaohsiung, mais aussi pour celui des enfants à fourrure de Kaohsiung!”42 et a promis une augmentation du nombre de parcs pour animaux.

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Tous ces éléments amènent à poser un constat : l’importance de plus en plus grande des animaux domestiques est un phénomène social profond qui touche l’ensemble de la société et ce dans tous les milieux. Mais alors pourquoi est-ce ainsi ? Avant de répondre à cette question, il faut essayer de voir plus loin que les années 2000 et remonter le fil de l’évolution des relations entre les Taïwanais et les animaux.

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Du compagnon de labeur à l’enfant à fourrure 從勞動夥伴到毛小孩 (09’39” – 14’26”)

La situation actuelle ne vient pas de nulle part. Les origines de tout cela remontent même assez loin. Les premières traces de présence d’animaux domestiques à Taïwan remontent à 4000 avant notre ère avec un squelette de chienne retrouvé enterré dans la région de Tainan. Dès cette époque, les peuples austronésiens de Taïwan vivaient avec des chiens, surtout utilisés pour la chasse.

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En ce qui concerne la société taïwanaise d’origine han, pendant la majeure partie de son histoire elle a été, comme la France, une société majoritairement agricole où humains et animaux travaillaient ensemble régulièrement. À cette époque, la possession d’un animal de trait comme un buffle d’eau pouvait être considéré comme le signe extérieur d’une certaine richesse. Il existait même une expression en langue taïwanaise signifiant “Quand un cochon meurt c’est un bonheur, quand un buffle meurt c’est plus de labeur”43. À la même époque, des chiens étaient sacrifiés lors de cérémonies religieuses44.

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L’arrivée de missionnaires presbytériens à partir des années 1860 est le point de départ du combat pour la protection des animaux à Taïwan45. En plus de la foi chrétienne, les missionnaires emmenèrent avec eux une envie d’encourager des rapports plus pacifiques entre hommes et animaux en expliquant que protéger un animal est une bonne action qui sera récompensée par Dieu. Ils firent circuler ces idées dans des journaux ou à travers des histoires mettant en scène des chiens aimants et loyaux.

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Suite à l’annexion de Taïwan par le Japon, des colonisateurs ont voulu promouvoir la protection des animaux à Taïwan. Des articles du journal colonial Nouveau quotidien de Taïwan critiquèrent les pratiques locales, que ce soit le sacrifice religieux d’animaux, les conditions d’abattage des porcs ou le trafic de chats pour la consommation de viande46. Cela conduisit à la création en 1923 de la première association de protection des animaux de l’histoire taïwanaise, l’Association de protection des animaux de Taïwan (台灣動物保護會), quasi exclusivement composée de colons japonais et peu ouverte sur le reste de la société taïwanaise. À part des articles de presse, l’association est peu active et on perd sa trace à la fin des années 1920.

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Après la prise de contrôle de Taïwan par la République de Chine, un embryon de protection animale a commencé à émerger de nouveau au cours des années 1950 à travers deux associations, l’Association pour la protection et l’amour des animaux de la ville de Taipei 台北市愛護動物協會 et l’Association pour la protection du bétail de la République de Chine 中華民國保護牲畜協會. La première a cessé ses activités au début des années 1970 et l’autre est devenue “l’Association pour la protection des animaux de la République de Chine”, une association publique qui existe toujours. Même si ces associations ne furent pas les pionnières, elles furent les premières à inclure des Taïwanais. Dans le contexte de la société encore fortement agraire des années 1960 et 1970, l’Association se concentra essentiellement sur le bien-être et la protection des animaux d’élevage ainsi que le soin aux animaux de compagnie. Du fait de l’absence de droit d’association jusqu’à la fin des années 1980, ces deux associations ont entretenu des liens très forts avec les administrations centrales et locales.

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Dans le même temps, les polémiques autour de la consommation de viande de chien par les émigrés venus de Chine à la fin des années 1940 ont abouti à son interdiction en 196047. Mais des plats à base de chien se trouvaient parfois encore sur les marchés dans les années 198048 voire même la fin des années 1990 à Kaohsiung. En parallèle, étant donné l’importance des enjeux écologiques et de l’identité taïwanaise dans les combats politiques des années 1970 et 198049, un lent glissement vers la protection des espèces locales puis des animaux en général s’est sûrement opéré. Suite à la démocratisation des années 1990, ce mouvement s’est concrétisé avec la naissance d’associations de protection. Selon une liste tenue sur Wikipedia, en plus des services de l’État et des collectivités locales, 54 associations sont nées entre 1990 et 202050, et elles s’occupent autant des chiens et chats que des rongeurs ou des amphibiens.

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Et la loi dans tout ça ? 那法律說什麼呢 ? (14’26” – 16’27”)

Il faut donc bien prendre conscience de l’évolution de la loi taïwanaise. En une génération, nous sommes passés d’une légalité des maltraitances animales à des peines de prison et des débats sur l’égalité juridique entre humains et animaux. C’est quand même assez extraordinaire.

En parallèle de cet intérêt croissant de la population pour les animaux et leur protection, la loi taïwanaise a également évolué au cours des dernières décennies. La première loi de protection des animaux date de 1998 et elle a été révisée 15 fois en 22 ans. Certaines révisions ont été inspirées par des faits divers de maltraitance, comme en 2007 ou 201751. Même si de grands efforts restent encore à accomplir, il n’en demeure pas moins que la situation s’est améliorée puisqu’on est passé d’une faible amende en 1998 à une forte amende et une peine maximum d’emprisonnement de 2 ans maximum depuis quelques années. Cela ne semble malgré tout pas suffisant pour certains groupes puisqu’ils demandent désormais l’inscription de la protection des animaux dans la constitution. Ils sont soutenus dans cette démarche par plusieurs députés de partis très différents, ces derniers ayant déposé 8 propositions d’amendements de la constitution entre octobre 2020 et décembre 202152

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L’évolution des cadres légaux et des mœurs ainsi que l’importance économique, sociale et culturelle prise par les animaux montrent qu’il s’agit bien d’un phénomène d’ampleur, assez profond. Mais alors comment expliquer cet amour de plus en plus fort pour les animaux de compagnie ?

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Un chien ou un bébé ? 毛孩或小孩 (16’27” – 23’16”)

Retracer cette évolution des mentalités permet de comprendre le contexte général, mais ne répond pas à la question centrale : pourquoi de plus en plus de Taïwanais adoptent des animaux de compagnie ? Dans les rapports officiels et les articles de presse, on lit souvent une relation entre l’augmentation du désir d’adoption d’un animal et la faible natalité. Cela semble être une évidence pour beaucoup de gens. Mais dire cela ne nous renseigne pas sur les raisons qui poussent tant de Taïwanais à adopter et surtout pourquoi cela prend une telle place dans la société. Voyons ce qu’en disent des Taïwanais.

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Selon certaines estimations, les frais liés à un enfant, de la grossesse à la fin de l’université, coûteraient entre 2,6 et 8 millions de dollars taïwanais53. D’autres parlent d’environ 5,7 millions54. Soit environ 20 000 dollars par mois en moyenne. Dans le même temps, le salaire médian des personnes entre 20 et 40 ans est entre 30 000 et 46 000 dollars par mois55. Même s’il existe des allocations familiales, de manière générale, un enfant est souvent considéré comme un poids économique important. Couplé à la cherté des prix de l’immobilier, cela peut être trop pour certains couples. Dans ce cas, l’adoption d’un animal de compagnie peut être une bonne alternative car coûtant moins cher et nécessitant moins de place.

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En moyenne, les Taïwanais travaillent environ 2000 heures par an56. Ces longues heures et les obligations de la parentalité rendent les temps de repos et de loisirs très courts, notamment pour les femmes57. Il y a aussi l’envie de garder une certaine vie sociale et de ne pas voir sa vie quotidienne restreinte au foyer familial. Les moindres contraintes d’un animal de compagnie peuvent faire pencher les choix de certains couples.

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De manière générale, les charges liées à l’éducation d’un enfant et au soin d’un parent âgé pèsent plutôt sur les femmes, ce qui a un impact sur la disponibilité et l’énergie qui peut être engagée dans une activité professionnelle. Idem, la parentalité fait qu’une maman peut être perçue comme plus difficilement disponible par les employeurs et donc rater des opportunités d’avancement. Ces contraintes sont moindres avec des animaux.

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De plus en plus souvent les adjectifs qualifiant les enfants sont plutôt négatifs alors que ceux pour les animaux sont plutôt positifs. Il y a donc un changement culturel en cours autour de l’importance des enfants dans une vie. Mais cela ne signifie pas forcément que les jeunes en général refusent toute idée de parentalité. Le choix d’un animal de compagnie à la place d’un enfant peut être contre les enfants, mais pas nécessairement contre l’idée d’une parentalité en général. Certains maîtres ont des attentes similaires à celles qu’ils auraient pour des enfants. Ils veulent bien éduquer, choisir les meilleurs aliments, s’assurer du bien-être de l’animal etc. Cela se reflète dans le vocabulaire avec une expression comme “enfant à fourrure” et l’utilisation du vocabulaire de la famille pour désigner les relations de l’animal avec les autres humains. Tout cela pour dire qu’un animal de compagnie peut être une façon pour certains de conjuguer souhait de parentalité et réalités concrètes.

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Enfin, il ne faut pas également sous-estimer la simple envie d’avoir un compagnon de vie. Les raisons peuvent être diverses, du simple célibat à l’absence prolongée de parents partis au loin. Cette tendance a même été accentuée par l’épidémie de Covid. Ce n’est pas forcément la raison la plus forte, mais elle peut être déterminante pour certaines personnes. En effet, selon les statistiques, 52% des maîtres sont des célibataires ou des couples sans enfants58.

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Pour conclure, la question de la place des animaux de compagnie à Taïwan n’est donc pas une question  anecdotique,  elle met assez directement en lumière des évolutions sur le plan des valeurs puisque le combat pour la démocratie s’est accompagné d’une prise de conscience écologique qui a progressivement englobé celui de la protection des animaux. L’essor récent des animaux de compagnie et le développement de plus en plus fort des services animaliers est à mettre en rapport avec un des grands défis actuels de la société taïwanaise : la dénatalité.

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Voilà, ce nouvel épisode de « Chroniques taïwanaises » est désormais terminé. Si vous avez aimé, vous pouvez mettre un pouce en l’air et partager la vidéo sur vos réseaux sociaux. Pour vous tenir au courant des prochaines vidéos, n’oubliez pas de vous abonner à 高雄法文. En attendant de vous retrouver pour une prochaine vidéo, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne journée et à bientôt.

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